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La langue française – va-t-elle disparaître ?

Récemment, j’ai lu un article de BBC concernant la tendance américaine d’utiliser des mots ou phrases typiquement <<britanniques>>. On peut affirmer la même chose de la France en ce qui concerne les anglicismes. Par exemple, best of, sponsor, fast-food, week-end, burn-outcome-back, shopping, prime-time ne sont que quelques exemples d’anglicismes utilisés quotidiennement.  Malgré les efforts de l’Etat et l’Académie Française, l’anglais s’infiltre toujours dans la langue française.

Est-ce qu’il y a une solution pour résoudre cette discussion ou est-elle une tendance qu’il faut accepter ?

Depuis la publication de <<Parlez-vous franglais ?>> dans les années 60, les anglicismes ont été un thème brûlant de la société française.  En 1990, l’Académie Française a publié un dictionnaire des anglicismes qui comprenait au moins trois milles mots. Dix ans plus tard, ce chiffre a augmenté d’environ cinq milles mots en dépit de l’imposition de la loi Toubon. Pour ceux qui ne connaissent pas la loi Toubon, en 1994 elle a été créée pour protéger le patrimoine linguistique français. La loi Toubon a mis en place des mesures qui incluent l’obligation de l’emploi du français dans des entreprises exerçant en France ; l’orientation sur l’éducation pour souligner la maîtrise de la langue française et la promotion de diffusion des œuvres culturelles françaises. Cependant, il semble que l’influence de la mondialisation commence à avoir un impact.

Premièrement, les anglicismes occupent une place fondamentale dans le domaine de la technologie et de la science. Selon Bénédicte Madinier (Délégation Générale à la Langue Française), << …  l’anglais est devenu la langue de référence dans le monde globalisé et…si une invention apparaît à Hong Kong, à Rome ou à Buenos Aires, elle sera quasi systématiquement pourvue d’un nom anglais. >>  Par ailleurs, la présence des anglicismes dans les médias les rend << à la mode >> et l’émergence des faux-anglicismes comme  le mobbing, le zapping, un baby-foot, top etc. démontre encore plus l’influence globalisée sur la langue française.  En outre, les Français emploient des anglicismes par contraction, là ou un seul mot en anglais peut exprimer une idée qui nécessite plusieurs mots en français eg. baskets plutôt que chaussures de sport. Les anglicismes sont présents dans la langue française mais ceux qui sont allergiques au franglais n’abandonnent pas la lutte.

L’année dernière, l’Académie Française a introduit une nouvelle section du site-web qui s’appelle, <<Dire, Ne pas Dire. >> La section condamne les anglicismes et les emprunts et elle offre une alternative préférable en français. La liste inclut, par exemple, opportunité, en charge de et pitch en offrant les solutions occasion, être chargé de et idée. Une nouvelle innovation, WikiLF invite les interlocuteurs à participer à l’enrichissement de la langue française. Il s’agit d’un forum où l’on peut proposer un équivalent français pour un concept anglo-saxon, participer aux discussions et voter pour un terme proposé par d’autres internautes. Certains utilisateurs proposent que l’heureureuse puisse remplacer happy-hour, fashionista devienne modamante et  samdim prenne la place de week-end.

Toutes choses considérées, l’émergence des emprunts anglais et anglicismes dans la langue française grandit à un rythme remarquable. Néanmoins parmi les anglophones, en particulier aux Etats-Unis, on emprunte fréquemment des mots français comme au contraire, bon appétit, cliché.  On utilise ces expressions parce qu’il est difficile d’expliquer un concept dans sa propre langue et cela démontre que parfois une langue est plus appropriée à résumer une idée qu’une autre. La majorité des anglicismes courants en français existe parce que le concept est d’origine anglo-saxonne. Par conséquent, je crois que l’Académie Française n’a aucune raison de s’inquiéter !

Qu’en pensez-vous? Les emprunts anglais sont-ils un aide ou un empêchement à la langue française ?

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